ArticleL141-20. Entrée en vigueur 2015-08-08. Lorsque le prix de la vente est définitivement fixé, l'acquéreur, à défaut d'entente entre les créanciers pour la distribution amiable de son prix, est tenu, sur la sommation de tout créancier, et dans la quinzaine suivante, de consigner la portion exigible du prix, et le surplus au fur et

PARIS 14EME ARR. 75 11 m2 1 pièces Précédent Suivant Description du bien Au pied du Tram T3 Station Jean Moulin, chambre de service de 11,03M2 Carrez et 20M2 au sol, au 8ème étage sans ascenseur d'un bel immeuble, dominant les toits de Paris, traversante, lumineuse et exposée est-ouest. Idéal bureau ou investisseur. location 450€/mois Travaux à prévoir . Logement à consommation énergétique excessive classe G Nombre de lots de la copropriété 292, Montant moyen annuel de la quote-part de charges budget prévisionnel 190€ soit 15€ par mois. Les honoraires sont à la charge du vendeur. Réseau Immobilier CAPIFRANCE - Votre agent commercial RSAC N°502 806 565 - Greffe de NANTERRE Stéphanie URSAT Entrepreneur individuel 07 67 06 63 63 - Plus d’informations sur le site de CAPIFRANCE Prix du bien hors frais notariés, d'enregistrement 141 900 € et de publicité foncière Pour accéder au barème des honoraires cliquez ici Détails Général Référence 774967 Types de bien Appartement Étage du bien 8 Nombre d'étages de l'immeuble 8 Exposition E-W Surfaces Surface habitable 11 m² Surface Carrez 11 m² Aspects financiers Prix du bien hors frais notariés, d'enregistrement 141 900 € et de publicité foncière * Honoraires à la charge du vendeur Information co-propriété Bien en copropriété Oui Nb de lots copropriété 292 Charges copropriété16 €/mois Quote part de charges190 € Composition Nb de pièces 1 Nb de Salle de bain 1 Prestations Gardien Oui DPE/GES Estimation des coûts annuels d'énergie du logement Les coûts sont estimés en fonction des caractéristiques de votre logement et pour une utilisation standard sur 5 usages chauffage, eau chaude sanitaire, climatisation, éclairage, auxilliaures voir pour voir les détails par poste. entre 340 € et 510 € par an Prix moyens des énergies indexés au 1er janvier 2021 abonnements compris Financement du bien calculez vos mensualités Pour réussir votre projet immobilier avec Capifrance et mieux vous projeter, calculez votre capacité d'emprunt 141900 Leprésident, le secrétaire, le syndic, un syndic adjoint ou le secrétaire du comité du fonds d’indemnisation peut, sous réserve du règlement pris en application de l’article 89.1 du Code des professions (chapitre C-26), disposer des sommes et des biens en fidéicommis aux fins pour lesquelles le notaire les avait reçus ou donner des instructions à cet effet, dans l’une des Code de commerceChronoLégi Article L144-1 - Code de commerce »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 21 septembre 2000 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur depuis le 21 septembre 2000 Nonobstant toute clause contraire, tout contrat ou convention par lequel le propriétaire ou l'exploitant d'un fonds de commerce ou d'un établissement artisanal en concède totalement ou partiellement la location à un gérant qui l'exploite à ses risques et périls est régi par les dispositions du présent en haut de la page a1) de l’alinéa (1)a.1), de mettre fin à l’affaire en cours devant la Section de la protection des réfugiés ou, s’agissant d’un appel du demandeur d’asile, la Section d’appel des réfugiés; b) de l’alinéa (1)d), de mettre fin à l’affaire en cours et d’annuler toute décision ne portant pas sur la demande initiale.

Une entreprise française qui participe à une opération triangulaire peut bénéficier d'une mesure de simplification article 141 de la directive européenne 2006/112 modifiée. Elle permet de dispenser l'entreprise acheteur-revendeur, dite intermédiaire, du paiement de la TVA et de l'obligation de s'identifier fiscalement dans l'État membre fournisseur, ou dans l'État membre destinataire règle est intégrée à l'article 258 D du CGI. Elle permet en outre, à l'entreprise, d'éviter de déclarer à la fois une acquisition et une livraison intracommunautaire pour la même ce qu'une opération triangulaire ?Une opération triangulaire est une opération qui fait intervenir trois entreprises distinctes, situées dans trois États membres de l'Union européenne. L'assujetti A, identifié dans un État membre 1 vend des biens à un assujetti B, identifié dans un État membre 2, qui les revend à l'assujetti C, identifié dans un État membre 3. Le bien est directement expédié ou transporté de l'État membre 1 à 3, sans passer par l'État membre 2. L'entreprise B, l'acheteur-revendeur intermédiaire n'est pas établi ni identifié fiscalement dans l'État 1, ni dans l'État membre triangulaire est une dérogation aux principes généraux des acquisitions intracommunautaires et des livraisons intracommunautaires. C'est aussi une mesure de simplification qu'il faut traiter avec attention. Ainsi, il existe plusieurs hypothèses d'opérations triangulaires, et ce en fonction de la situation de l'entreprise assujettie à la TVA en déclaration d'échange des biens DEB est supprimée à compter du 1er janvier 2022 et est remplacée par deux nouvelles déclarations, la déclaration d'enquête statistiques et l'état récapitulatif des clients BOI-TVA-DECLA-20-20-40.Cas n°1 l'assujetti fournisseur A est situé en France État membre 1L'entreprise A, identifiée à la TVA en France réalise une livraison intracommunautaire exonérée article 262 ter, I CGI à destination de l'État membre C. La livraison intracommunautaire est exonérée de TVA si A obtient un numéro intracommunautaire valide dans l'État membre C. L'assujetti à la TVA française facture le client B hors taxe HT, celui-ci faisant de même pour son client C. Enfin, ce dernier va acquitter la TVA dans son État membre l'opération, demandez à votre client B établi dans l'État membre 2 de vous fournir son numéro de TVA facture HT devra faire apparaître votre numéro d'identification à la TVA en France, celui de votre client B établi dans son État membre 2, ainsi que la mention exonération de TVA, article 262 ter I du Code général des impôts » ou exonération article 138 de la directive 2006/112/CE modifiée ».L'opération triangulaire apparaîtra sur votre état récapitulatif des biens, qui indiquera en outre le numéro d'identification à la TVA du client établi dans l'État membre 2. Elle sera déclarée comme une livraison intracommunautaire sur la déclaration de TVA en ligne 06 de la déclaration mensuelle CA3 ou 04 de la déclaration de TVA annuelle CA12. C'est valable dès que les conditions de l'article 262 ter du CGI sont l'entreprise est soumise à l'enquête statistique mensuelle sur les échanges de biens intra-Union européenne EMEBI, il faut indiquer le numéro d'identification à la TVA du client établi dans l'État membre 2 et le pays de destination, l'État membre il est conseillé de garder la preuve que les biens ont effectivement quitté le territoire fiscal français, sans quoi vous pourrez être tenu au paiement de la TVA et des pénalités de n°2 l'acheteur revendeur B est situé en FranceLe fournisseur établi dans l'État membre 1 facture à l'entreprise acheteur-revendeur B français hors taxe, cette dernière faisant de même avec son client établi dans l'État membre 3. Le client final C, établi dans l'État membre 3 sera le redevable légal de la taxe due au titre de la livraison consécutive dans cet état, de sorte que l'acquisition intracommunautaire effectuée par l'opérateur intermédiaire français B dans l'État membre 3 n'est pas soumise à la pouvoir bénéficier de la mesure de simplification, les conditions sont les suivantes l'acheteur revendeur ne doit pas être établi dans l'un des deux autres États membres ni disposer d'un numéro de TVA intracommunautaire de l'un de ces États membres ;le bien part de l'État membre du fournisseur A pour être livré directement dans l'État membre du client C ;le destinataire final, client de l'entreprise française est un professionnel assujetti dans l'État membre de revendeur B fait apparaître sur sa facture son numéro d'identification à la TVA, celui de son client C, ainsi que la mention Application de l'article 141 de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006 » sur ses factures. De plus, l'administration fiscale recommande d'annoter les factures reçues des fournisseurs et correspondant à ces opérations pour pouvoir justifier du régime dérogatoire en cas de contrôle BOI-TVA-CHAMP-20-40, § 250.L'opération triangulaire est donc déclarée sur la déclaration de TVA mensuelle CA3 ou sur la déclaration de TVA annuelle CA12. La mesure de simplification dispense de déclarer une acquisition intracommunautaire suivie immédiatement d'une livraison de même la déclaration d'état récapitulatif fiscal, l'assujetti B français déclare l'opération triangulaire, accompagnée du numéro de TVA intracommunautaire du client C établi dans l'État membre 3, ainsi que son propre numéro d'identification à la TVA en France. Il faut aussi indiquer la valeur HT de la livraison effectuée au client n°3 le client final C est situé en FranceLe client final C doit être un assujetti et fournir son numéro d'identification à la TVA française. Le fournisseur assujetti A établi dans l'État membre 1 facture son client B HT, ce dernier faisant la même chose avec son client C établi en France. Ainsi, le client C acquitte la TVA française. L'article 283, 2 ter du CGI rend solidairement responsable du paiement de la TVA le client B. Pour le client C, il s'agit d'une acquisition intracommunautaire classique, du moins au regard de la TVA. Il autoliquide donc cette TVA sur sa déclaration. Ainsi pour pouvoir bénéficier du régime de simplification, il faut respecter les conditions suivantes le bien est directement livré dans l'État du client français, sans passer par l'État intermédiaire 2 ; le client final C français est un professionnel assujetti identifié à la TVA en France ;l'acheteur revendeur B ne doit pas être établi ou identifié en France et n'y a pas désigné un faut aussi indiquer cette opération sur la déclaration de chiffre d'affaires mensuelle CA3 ou sur la déclaration annuelle le cas échéant CA12. Enfin, il faut déclarer cette opération sur l'EMEBI, si votre entreprise a été informée par la douane française que vous étiez soumis à l'obligation de souscrire à l'enquête statistique. Le client final français vérifie simplement que la facture qu'il reçoit est hors taxe, comporte bien son numéro d'identification à la TVA, ainsi que celui de son client B et la mention Application de l'article 141 de la directive 2006/112/CE du Conseil, du 28 novembre 2006 ».

Codedu travail : article D1242-1 Conditions de recours au contrat d'usage Code du travail : article D1251-1 Intérim d'usage Arrêté du 19 février 2016 relatif à l'agrément de l'avenant du 18 décembre 2015 à la convention du 14 mai 2014 relative à l'indemnisation du chômage Article 52 de la Convention du 14 mai 2014 : majoration de la contribution patronale d'assurance chômage

Code de commerce article L141-1 Article L. 141-1 du Code de commerce Article précédent - Article suivant - Liste des articles I. - Dans tout acte constatant une cession amiable de fonds de commerce, consentie même sous condition et sous la forme d'un autre contrat ou l'apport en société d'un fonds de commerce, sauf si l'apport est fait à une société détenue en totalité par le vendeur, le vendeur est tenu d'énoncer 1° Le nom du précédent vendeur, la date et la nature de son acte d'acquisition et le prix de cette acquisition pour les éléments incorporels, les marchandises et le matériel ; 2° L'état des privilèges et nantissements grevant le fonds ; 3° Le chiffre d'affaires qu'il a réalisé durant les trois exercices comptables précédant celui de la vente, ce nombre étant réduit à la durée de la possession du fonds si elle a été inférieure à trois ans ; 4° Les résultats d'exploitation réalisés pendant le même temps ; 5° Le bail, sa date, sa durée, le nom et l'adresse du bailleur et du cédant, s'il y a lieu. II. - L'omission des énonciations ci-dessus prescrites peut, sur la demande de l'acquéreur formée dans l'année, entraîner la nullité de l'acte de vente. Article précédent - Article suivant - Liste des articles

Cependant les dispositions des articles L. 527-1 et suivants du code de commerce s'appliquent seulement au gage des stocks sans dépossession et ne font pas obstacle à ce que, pour un gage des stocks avec dépossession, les parties, dont l'une est un établissement de crédit, soumettent leur contrat au droit commun du gage de meubles.

Pour céder totalement ou partiellement l'activité d'un assureur ou d'un courtier, le transfert de portefeuille est une pratique de plus en plus utilisée. Mais son périmètre juridique pose des difficultés. La cession de portefeuille n'inclut pas d'autre actif que des contrats les polices s'agissant d'un portefeuille d'assurance. On devrait donc pouvoir la distinguer aisément de la cession d'un fonds de commerce. En pratique, ce n'est pas toujours le cas. On verra également que la cession du portefeuille d'assurance bénéficie de dispositions légales la facilitant, ce qui n'est pas le cas de la cession du portefeuille de courtage. En particulier, les modalités de transfert d'un portefeuille d'assurance ou de courtage ne sont pas identiques. Ce qu'est un fonds de commerce En présence d'un fonds de commerce, le droit français exige le respect d'un certain nombre de règles assez contraignantes publicité, droit d'opposition des créanciers, etc. Or, toute la difficulté vient du fait que le droit français ne définit pas positivement ce qu'est un fonds de commerce. Les articles L. 141-5 et L. 142-2 du code de commerce énumèrent les éléments qui peuvent composer le fonds de commerce, en distinguant les éléments corporels des éléments incorporels. Parmi les éléments incorporels, figurent la clientèle, le nom commercial, l'enseigne, la marque, le droit au bail, les brevets et autres droits de propriété industrielle. Les éléments corporels incluent les marchandises et le matériel. Les contrats, quand bien même ils seraient des composantes déterminantes de la réussite de l'entreprise et des supports essentiels de la clientèle pour certaines activités, ne figurent pas dans la liste précitée. La jurisprudence est venue confirmer que les contrats ne font pas partie des éléments constitutifs d'un fonds de commerce. On notera d'ailleurs qu'en droit français, la cession des contrats suppose en tout état de cause l'accord de toutes les parties concernées qu'il soit donné dès la conclusion du contrat ou par la suite. Il existe des exceptions au principe d'exclusion des contrats de la cession, qui sont alors imposées par des dispositions légales spécifiques contrats de travail notamment. En l'absence d'autre élément d'actif transféré y compris actif incorporel, une cession d'un portefeuille d'assurance ou de courtage ne devrait pas relever du régime de la cession de fonds de commerce. Il faut cependant se garder d'une conclusion trop rapide, car cette analyse est parfois rendue difficile par les circonstances de la vente, en particulier lorsque l'assureur ou le courtier cesse son activité après la cession de portefeuille. Sans entrer dans le détail d'un débat fourni, il convient de noter que la clientèle est en effet considérée unanimement comme un élément essentiel du fonds de commerce. Si l'assureur ou le courtier cesse son activité, la question reste de savoir si une clientèle cédée seule » peut être considérée comme nécessitant le respect des dispositions applicables à la cession de fonds de commerce. Si une jurisprudence ancienne semble l'avoir admis, la doctrine ne s'accorde toutefois pas sur l'interprétation de la portée de cette décision, et la majorité des auteurs semble s'accorder sur le fait que la cession de la seule clientèle, sans aucun autre élément d'actif, ne devrait pas être assimilée à une cession de fonds de commerce. Le point essentiel est donc de vérifier qu'aucun autre élément d'actif n'est transmis en même temps que les contrats. Le même type de raisonnement doit être mené pour vérifier que les parties ne cèdent pas une entité économique autonome, ce qui aurait notamment pour effet de déclencher le transfert des salariés. Le portefeuille d'assurance L'article L. 324-1 du code des assurances code de la mutualité, article L. 212-11, code de la sécurité sociale, article L. 931-16, qui prévoit la possibilité pour les entreprises d'assurances de transférer volontairement, après autorisation de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ACPR, tout ou partie de leur portefeuille de contrats, couvrant des risques ou des engagements [...] avec ses droits et obligations, à une ou plusieurs entreprises d'assurances », ne définit pas la nature de ces opérations de transfert. Plus généralement, le code des assurances énumère trois cas de transfert de portefeuille d'assurance - le premier consiste en un transfert d'office du portefeuille d'une société d'assurances, notamment lorsque celle-ci n'est plus à même de satisfaire à ses obligations envers ses assurés ; - le deuxième, régi par les dispositions de l'article L. 324-2 du code des assurances, vise le transfert volontaire d'un portefeuille de contrats dans le cadre d'une opération de fusion-scission entre des compagnies d'assurances ; - le troisième, régi par l'article L. 324-1 du code des assurances, qui est le seul étudié ici, vise le transfert volontaire d'un portefeuille d'assurance. Les transferts volontaires de portefeuille de contrats d'assurance bénéficient d'un régime garantissant l'efficacité de la procédure, en particulier vis-à-vis des assurés, qui n'ont pas à donner leur accord - le transfert de portefeuille de contrats d'assurance doit être autorisé par l'ACPR ; - la publication au Journal officiel de l'approbation du transfert par l'ACPR rend celui-ci opposable aux assurés, souscripteurs et bénéficiaires de contrats, ainsi qu'aux créanciers » ; - la publication au Journal officiel de l'approbation écarte l'application du droit de surenchère prévu dans le cadre de la cession des fonds de commerce ; - l'article L. 324-1 du code des assurances ouvre la faculté aux assurés de résilier les contrats transférés dans un délai d'un mois suivant la date de publication de l'approbation du transfert par l'ACPR. Aux termes de l'article L. 324-1 du code des assurances, la publication au Journal officiel de l'approbation du transfert par l'ACPR rend celui-ci opposable aux assurés, souscripteurs et bénéficiaires de contrats et aux autres créanciers. Dès lors, à compter du transfert, les assurés et les créanciers - dont la créance trouve son origine dans le portefeuille cédé - n'ont de droits que contre la société cessionnaire, dans la limite des droits qu'ils avaient contre la cédante. Le transfert de portefeuille d'assurance a donc pour conséquence la substitution par le cessionnaire du cédant dans tous les droits et obligations trouvant leur origine dans les contrats composant le portefeuille cédé. La référence faite par l'article L. 324-1 du code des assurances aux cessions de fonds de commerce, à savoir l'absence d'application du droit de surenchère, a pu conduire à s'interroger sur la qualification juridique de la transaction. Si le transfert de portefeuille est réalisé sans autre cession d'actif, nous pensons toutefois que les principes exposés ci-dessus sont pleinement valables, et que les formalités de la cession de fonds de commerce n'auront pas vocation à s'appliquer. Sur la base du texte applicable, la cession de portefeuille d'assurances est donc une opération simple, et très sûre d'un point de vue juridique, concernant le transfert des polices. Attention cependant, l'ensemble des contrats sous-jacents comme les contrats de gestion de sinistres à un contrat d'assurance ou bien accessoires à un portefeuille d'assurance telles que les conventions de réassurance ou de coassurance n'est pas inclus dans le périmètre du transfert de portefeuille et doit, pour y être inclus, faire l'objet d'une mention spécifique dans la convention de transfert. L'accord des contractants devra également être obtenu pour que le contrat puisse être transféré. Le portefeuille de courtage d'assurances La mission traditionnelle du courtier en assurances est de mettre en relation une personne désirant s'assurer auprès d'une ou plusieurs sociétés d'assurances et de lui proposer le produit le mieux adapté à ses besoins. En principe, il agit donc pour le compte du client. Toutefois, son rôle ne s'arrête pas à cette relation, puisqu'il peut également se voir déléguer certaines opérations par les compagnies d'assurances gestion des sinistres, des primes etc. et conclut fréquemment avec elles des contrats de distribution. En tout état de cause, la rémunération tirée par le courtier de son activité résulte le plus souvent de commissions qui lui sont versées par les entreprises d'assurances. Le courtier intervient donc, selon les cas, soit pour l'assureur, soit pour l'assuré, cette double casquette pouvant entraîner des interrogations dans le cadre d'une cession de son portefeuille de courtage. En effet, la jurisprudence a pu se prononcer sur la qualification de la cession de portefeuille de courtage en une cession de créance. Or, si la cession de créance permet au courtier cessionnaire, sous réserve du respect des formalités de l'article 1690 du code civil, de se voir reconnaître une créance de commission à l'encontre de l'assureur en lieu et place du courtier cédant, la question se pose du transfert des autres relations que le courtier cédant pouvait avoir au titre de son portefeuille. Les usages du courtage lyonnais, n° 11 et parisiens, n° 12 apportent un début de réponse, puisqu'ils prévoient qu' en cas de cession par un courtier de son portefeuille, la compagnie est tenue à l'égard du cessionnaire aux mêmes obligations qu'à l'égard du cédant », cette rédaction pouvant couvrir d'autres éléments que des créances. On peut toutefois s'interroger sur - le transfert effectif des contrats de distribution avec l'assureur ou des mandats de gestion qui nécessiterait normalement l'accord formel de l'assureur ; - l'opposabilité de cette cession aux clients. On rappellera en effet que les obligations du courtier envers son client ne s'arrêtent pas lors du placement des garanties, puisqu'il demeure tenu d'un devoir de conseil qui, selon la jurisprudence, perdure pendant la durée du contrat d'assurance. Toutes ces problématiques devront être gardées à l'esprit dans le cadre du transfert. En pratique, il conviendra ainsi de prévoir une mention spécifique pour le transfert des contrats de distribution ou des mandats liant le courtier à l'assureur, et de s'assurer du respect par le cessionnaire des obligations du cédant qui lui ont été transférées. Toute la difficulté vient du fait que le droit français ne définit pas positivement ce qu'est un fonds de auteurs Hugues Scalbert, avocat associé Richard Ghueldre, avocat associé Guillaume Rougier-Brierre, avocat associé Jean-Gabriel Flandrois, avocat associé Charles-Éric Delamare-Deboutteville, avocat counsel Départements fusions-acquisitions, droit des sociétés et assurances de Gide-Loyrette-Nouel53Le nombre de transferts de portefeuilles et de fusions, en 2013, dans les trois familles de l'assurance Rapport ACPR 2013, p. 52. Procédure de transfert de portefeuille Les entreprises d'assurances françaises et leurs succursales mentionnées au 1° de l'article L. 310-2 ainsi que les succursales françaises d'entreprises d'assurances mentionnées aux 3° et 4° du même article peuvent être autorisées, dans les conditions définies au présent article, à transférer tout ou partie de leur portefeuille de contrats, couvrant des risques ou des engagements situés sur le territoire d'un État membre des Communautés européennes, avec ses droits et obligations, à une ou plusieurs des entreprises d'assurances françaises ou de leurs succursales mentionnées au 1° de l'article L. 310-2, à une ou plusieurs entreprises dont l'État d'origine est membre des Communautés européennes ou de leurs succursales établies sur le territoire de celles-ci, ou à une ou plusieurs entreprises d'assurances établies dans l'État du risque ou de l'engagement et agréées dans cet État. Le présent article ne s'applique pas aux transferts de portefeuilles de contrats souscrits en libre prestation de services par les entreprises agréées conformément aux dispositions de l'article L. demande de transfert est portée à la connaissance des créanciers par un avis publié au Journal officiel, qui leur impartit un délai de deux mois pour présenter leurs observations. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution approuve le transfert s'il lui apparaît que le transfert ne préjudicie pas aux intérêts des créanciers et des assurés. [...] L'approbation rend le transfert opposable aux assurés, souscripteurs et bénéficiaires de contrat, ainsi qu'aux créanciers, et écarte l'application du droit de surenchère prévu par l'article L. 141-19 du code de commerce. Le transfert est opposable à partir de la date de publication au Journal officiel de la décision d'approbation mentionnée au deuxième alinéa du présent article. Les assurés ont la faculté de résilier le contrat dans le délai d'un mois suivant la date de cette publication. » Code des assurances article L. 324-1 . 277 191 489 224 344 62 366 44

articles l 141 1 et suivants du code de commerce