CampRoig 31 – Majorque, Espagne. Majorque, est l’une des Ăźles les plus pittoresques d’Espagne, pour visiter le « Camp Roig 31 » : une vaste maison Ă  l’architecture Ă©tonnante et Ă  l’histoire unique. La rĂ©sidence a Ă©tĂ© construite, il y a plus de cent ans, mais a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© de maniĂšre impeccable tout rĂ©cemment par Durietz
ï»ż Modifier l’illustrationDescription Inscrivez-vous ou connectez-vous pour modifier le texte.Maisons dites Maisons Espagnoles quatre’, Maison datant du 15e siĂšcle se situant Ă  Mouzon 08 dans la rĂ©gion Champagne-Ardenne. Actuellement PropriĂ©tĂ© d'une personne privĂ©e. inscrit aux Monuments Historiques 1942.Cette fiche n’a pas encore Ă©tĂ© Ă©ditĂ©e. Soyez le premier Ă  modifier la description ! ElĂ©ments inscrits au titre des monuments historiques Façades et toitures inscription par arrĂȘtĂ© du 4 juillet 1942 Galerie photoï»żInventaire Localisation RĂ©gion Champagne-Ardenne DĂ©partement 08 Ville Mouzon Grande Rue, Amblimont, Mouzon, Sedan, Ardennes, Grand Est, France mĂ©tropolitaine, 08210, FranceInscrivez-vous ou connectez-vous pour modifier la proximitĂ©Lieux Photos Voir aussi... 0 a aimĂ© 0 a aimĂ©
ï»żLessolutions pour la dĂ©finition ACTION DE NOURRIR DES OIES ABONDAMMENT pour des mots croisĂ©s ou mots flĂ©chĂ©s, ainsi que des synonymes existants. Accueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Action de nourrir des oies abondamment — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. Recherche - Solution. Recherche - DĂ©finition. Les bĂątiments et l’architecture de la Nouvelle-OrlĂ©ans reflĂštent son histoire et son patrimoine multiculturel, des cottages crĂ©oles aux demeures historiques de l’avenue Saint-Charles, des balcons du quartier français Ă  un bĂątiment des douanes Ă©gyptiennes et un exemple rare de renaissance mauresque. Ă©glise. La ville a de beaux exemples de presque tous les styles architecturaux, du cabildo baroque aux gratte-ciel modernistes. Styles architecturaux domestiques Maisons dans le quartier chic de la Nouvelle-OrlĂ©ans Cottage crĂ©ole Les cottages crĂ©oles sont dispersĂ©s dans toute la ville de la Nouvelle-OrlĂ©ans, la plupart Ă©tant construits entre 1790 et 1850. La majoritĂ© de ces chalets se trouvent dans le quartier français, les environs du Faubourg Marigny, le Bywater et la crĂȘte de l’Esplanade. Les cottages crĂ©oles sont de 1 1/2 Ă©tages, situĂ©s au niveau du sol. Ils ont un toit Ă  forte pente, avec un mur symĂ©trique Ă  quatre ouvertures et un extĂ©rieur en bois ou en stuc. Ils sont gĂ©nĂ©ralement placĂ©s Ă  proximitĂ© de la ligne de propriĂ©tĂ©. Maison de ville amĂ©ricaine Beaucoup de bĂątiments dans le style de maison de ville amĂ©ricaine ont Ă©tĂ© construits de 1820 Ă  1850 et peuvent ĂȘtre trouvĂ©s dans le quartier central des affaires et Lower Garden District. Les maisons de ville amĂ©ricaines sont Ă©troites, les structures de trois Ă©tages en stuc ou en brique. Un arrangement asymĂ©trique de la façade avec un balcon au deuxiĂšme Ă©tage se trouve Ă  proximitĂ© de la ligne de propriĂ©tĂ©. Maison de ville crĂ©ole Les maisons de ville crĂ©oles sont peut-ĂȘtre les piĂšces d’architecture les plus emblĂ©matiques de la ville de La Nouvelle-OrlĂ©ans, comprenant une grande partie du quartier français et le faubourg Marigny voisin. Des maisons de ville crĂ©oles ont Ă©tĂ© construites aprĂšs le Grand incendie de la Nouvelle-OrlĂ©ans 1788, jusqu’au milieu du XIXe siĂšcle. Les bĂątiments en bois antĂ©rieurs ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par des structures avec des cours, des murs Ă©pais, des arcades et des balcons en fonte. La façade du bĂątiment se trouve sur la ligne de propriĂ©tĂ©, avec une disposition asymĂ©trique des ouvertures cintrĂ©es. Les maisons de ville crĂ©oles ont un toit Ă  pentes abruptes avec des parapets Ă  pignons latĂ©raux, avec plusieurs lucarnes et montrent fortement leur influence française et espagnole. L’extĂ©rieur est fait de brique ou de stuc. Maison de fusil de chasse La maison de fusil de chasse est une rĂ©sidence domestique Ă©troite, gĂ©nĂ©ralement pas plus de 12 pieds 3,5 m de large, avec des portes Ă  chaque extrĂ©mitĂ©. Ce style d’architecture s’est dĂ©veloppĂ© Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans et constitue le type de maison prĂ©dominant de la ville. La plus ancienne maison de fusiliers de la Nouvelle-OrlĂ©ans, situĂ©e au 937, rue St. Andrews, a Ă©tĂ© construite en 1848. Les fusils de chasse ont Ă©tĂ© construits dans les annĂ©es 1920 et se trouvent dans toute la ville. GĂ©nĂ©ralement, les maisons de fusil sont des maisons rectangulaires Ă©troites d’un Ă©tage Ă©levĂ©es sur des piliers de briques. La plupart ont un porche Ă©troit couvert par un tablier de toit qui est soutenu par des colonnes et des supports, qui sont souvent ornĂ©s de motifs victoriens en dentelle. De nombreuses variantes de la maison de fusil de chasse existent, y compris les doubles fusils de chasse essentiellement un duplex; maison Ă  dos de chameau, Ă©galement appelĂ©e baleine Ă  bosse, avec un deuxiĂšme Ă©tage partiel Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la maison; fusil Ă  double largeur, une seule maison deux fois la largeur d’un fusil de chasse normal; et les maisons North Shore», avec de larges vĂ©randas des deux cĂŽtĂ©s, construites au nord du lac Pontchartrain dans la paroisse de St. Tammany. Maison Ă  double galerie Les maisons Ă  double galerie ont Ă©tĂ© construites Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans entre 1820 et 1850. Les maisons Ă  double galerie sont des maisons Ă  deux Ă©tages avec un toit Ă  pignon ou Ă  croupe. La maison est en retrait de la ligne de propriĂ©tĂ©, et il a une galerie couverte de deux Ă©tages qui est encadrĂ©e et soutenue par des colonnes soutenant l’entablement. La façade prĂ©sente une disposition asymĂ©trique de ses ouvertures. Ces maisons ont Ă©tĂ© construites comme une variation sur les maisons de ville amĂ©ricaines construites dans le Garden District, Uptown, et Esplanade Ridge, des zones qui, au 19Ăšme siĂšcle ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme des banlieues. Maison de plain-pied de style californien Les maisons de bungalows en Californie ont Ă©tĂ© construites du dĂ©but au milieu du XXe siĂšcle dans des quartiers tels que Mid-City, Gentilly Terrace, Broadmoor, et dispersĂ©es dans des quartiers plus anciens. Les bungalows californiens se distinguent par leur aspect bas, plus horizontal que vertical. L’extĂ©rieur est souvent en bois, avec un porche en brique, en stuc ou en pierre avec des colonnes Ă©vasĂ©es et un surplomb de toit. Les bungalows sont des maisons Ă  un ou Ă  un Ă©tage et demi, avec des toits en pente et un avant-toit montrant des chevrons non fermĂ©s. Ils comportent gĂ©nĂ©ralement un pignon ou un Ă©vent grenier conçu pour ressembler Ă  un pignon sur la partie principale de la maison. Les quartiers de La Nouvelle-OrlĂ©ans quartier français En raison de rĂ©novations dans le style victorien aprĂšs l’achat de la Louisiane, seulement une poignĂ©e de bĂątiments dans le quartier français conservent leur style architectural colonial ou français colonial original, concentrĂ© principalement autour de la cathĂ©drale et de la rue Chartres. La plupart des 2 900 bĂątiments du quartier sont de style seconde gĂ©nĂ©ration» crĂ©ole ou grec. Les incendies de 1788 et 1794 ont dĂ©truit plusieurs des bĂątiments coloniaux français d’origine, c’est-Ă -dire la premiĂšre gĂ©nĂ©ration» crĂ©ole. Ils Ă©taient gĂ©nĂ©ralement des maisons surĂ©levĂ©es avec des galeries en bois, le seul exemple existant Ă©tant Madame John’s Legacy au 632 rue Dumaine, construit pendant la pĂ©riode espagnole en 1788. Le couvent des Ursulines 1745-1752 est le dernier exemple intacte de l’architecture coloniale française. Parmi les structures construites pendant les Ă©poques coloniales françaises ou espagnoles, seulement 25 survivent Ă  ce jour y compris le Cabildo et le PresbytĂšre, dans un mĂ©lange de style colonial espagnol et nĂ©o-classique. Les deux tiers des structures du quartier français datent de la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle, la dĂ©cennie la plus prolifique Ă©tant celle des annĂ©es 1820, Ă©poque Ă  laquelle la ville connaissait une croissance fulgurante. Les dossiers montrent qu’aucun architecte espagnol n’existait dans la ville Ă  ce moment-lĂ ; il n’y avait que des Français et des AmĂ©ricains, ce dernier remplaçant progressivement le premier, le style crĂ©ole Ă©tant remplacĂ© par l’architecture du renouveau grec dans les annĂ©es 1830 et 1840. Les administrateurs espagnols, Ă  la fin du 18Ăšme siĂšcle, ont appliquĂ© des codes de construction stricts, exigeant la construction de briques pour Ă©viter un autre feu; mais les Espagnols n’ont pas influencĂ© directement une grande partie de l’architecture du quartier. L’influence espagnole est venue indirectement avec la forme de style crĂ©ole, qui mĂ©langeait l’architecture française et espagnole, avec quelques Ă©lĂ©ments des CaraĂŻbes. De son extrĂ©mitĂ© sud Ă  l’intersection avec l’avenue Claiborne, Canal Street est extrĂȘmement dense avec des bĂątiments. Chaque bĂątiment, ne dĂ©passant pas la moitiĂ© d’un bloc de la Nouvelle-OrlĂ©ans, a une façade particuliĂšrement complexe. Tous ces bĂątiments se distinguent par leur style, du renouveau grec, de l’Art nouveau et de l’Art dĂ©co, Ă  la Renaissance coloniale et Ă  l’architecture gothique. Il y a aussi le modernisme, le modernisme du milieu du siĂšcle, le Streamline Moderne et d’autres types d’architecture du 20Ăšme siĂšcle. Cependant, la plupart de ces bĂątiments ont perdu leurs intĂ©rieurs d’origine Ă  cause des dommages causĂ©s par les ouragans et des rĂ©novations commerciales. Jackson Square a pris sa forme actuelle dans les annĂ©es 1850 la cathĂ©drale a Ă©tĂ© redessinĂ©e, les toits mansardĂ©s ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s au Cabildo et Ă  la PresbytĂšre, et les appartements Pontalba ont Ă©tĂ© construits sur les cĂŽtĂ©s de la place, ornĂ©s de balcons en fer forgĂ©. La popularitĂ© des balcons en fer forgĂ© ou en fonte Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans a commencĂ© au cours de cette pĂ©riode. Avenue St. Charles L’avenue Saint-Charles est cĂ©lĂšbre pour sa grande collection de demeures du Sud dans de nombreux styles d’architecture, y compris les styles Renaissance, coloniale et victorienne comme l’italianitĂ© et la reine Anne. La ville de la Nouvelle-OrlĂ©ans Ă©tait la plus grande dans la ConfĂ©dĂ©ration au dĂ©but de la guerre civile amĂ©ricaine. La ville a Ă©tĂ© capturĂ©e Ă  peine un an aprĂšs le dĂ©but des hostilitĂ©s sans conflit militaire ni bombardement de la ville elle-mĂȘme. En consĂ©quence, la Nouvelle-OrlĂ©ans conserve la plus grande collection d’architecture avant-guerre survivante. L’avenue St. Charles abrite Ă©galement l’UniversitĂ© Loyola de la Nouvelle-OrlĂ©ans et l’UniversitĂ© de Tulane, dont les deux campus se trouvent en face du parc Audubon. Quartier central des affaires Pendant la plus grande partie de son histoire, l’horizon de la Nouvelle-OrlĂ©ans Ă©tait composĂ© uniquement de structures de faible et moyenne hauteur. Les sols locaux mous sont susceptibles de subsidence, et il y avait des doutes sur la faisabilitĂ© de construire de grandes tours dans un tel environnement. Les annĂ©es 1960 ont Ă©tĂ© marquĂ©es par le World Trade Center et la Plaza Tower qui ont fait la preuve de la soliditĂ© de la tour. Une place de Shell a pris sa place en tant que plus grand bĂątiment de la ville en 1972, un titre qu’il tient toujours. Le boom pĂ©trolier du dĂ©but des annĂ©es 1980 a redĂ©fini l’horizon de la Nouvelle-OrlĂ©ans avec le dĂ©veloppement du corridor de la rue Poydras. Aujourd’hui, les gratte-ciel sont regroupĂ©s le long des rues Canal et Poydras dans le quartier central des affaires CBD. SituĂ© dans le CBD est l’une des piĂšces d’architecture postmoderne les plus cĂ©lĂšbres au monde, Piazza d’Italia de Charles Willard Moore. Le quartier a un certain nombre de bĂątiments historiques importants. Peut-ĂȘtre les plus remarquables sont l’église de l’ImmaculĂ©e Conception et la renaissance Ă©gyptienne US Custom House. Lafayette Square a quelques bĂątiments civiques art dĂ©co notables. CimetiĂšres La Nouvelle-OrlĂ©ans est connue pour ses cimetiĂšres Ă©laborĂ©s de style europĂ©en, notamment le cimetiĂšre Greenwood, les cimetiĂšres Saint Louis et le cimetiĂšre Metairie. En raison de la nappe phrĂ©atique de la Nouvelle-OrlĂ©ans, les tombes ne sont pas creusĂ©es six pieds sous terre» les tombes en pierre Ă©taient la norme. PrĂ©servation De nombreuses organisations, notamment les Amis du Cabildo et le Preservation Resource Centre, se consacrent Ă  la promotion de la prĂ©servation des quartiers historiques et des bĂątiments de la Nouvelle-OrlĂ©ans. La Nouvelle-OrlĂ©ans a souffert des mĂȘmes problĂšmes avec les valeurs de propriĂ©tĂ© d’amortissement et le dĂ©clin urbain que d’autres grandes villes. De nombreuses structures historiques ont Ă©tĂ© menacĂ©es de dĂ©molition. Pendant l’ouragan Katrina et l’ouragan Rita, plusieurs quartiers historiques de la Nouvelle-OrlĂ©ans ont Ă©tĂ© inondĂ©s et de nombreux bĂątiments historiques ont Ă©tĂ© gravement endommagĂ©s. Cependant, il existe une notion gĂ©nĂ©rale Ă  la fois par les reconstructeurs et les nouveaux dĂ©veloppeurs pour prĂ©server l’intĂ©gritĂ© architecturale de la ville. Structures notables CathĂ©drale Saint-Louis Le Cabildo Le presbytĂšre BĂątiments de Pontalba Immeuble de la banque Hibernia Mercedes-Benz Superdome Smoothie King Centre HĂŽtel Monteleone Omni Royal Orleans Un carrĂ© de coquille Plaza Tower Crescent City Connection Immeuble de la banque Hibernia BĂątiment du World Trade Center Roosevelt HĂŽtel Ernest N. Morial Convention Center Grand Palace Hotel dĂ©moli École Ă©lĂ©mentaire Phillis Wheatley dĂ©molie US Custom House, remarquable bĂątiment de rĂ©veil Ă©gyptien. ImmaculĂ©e Conception Church, notable bĂątiment de renaissance mauresque.
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La pandĂ©mie de COVID-19 a touchĂ© Ă  peu prĂšs tous les secteurs et tous les aspects de notre vie personnelle et professionnelle. Le marchĂ© immobilier de Barcelone n’a pas fait exception. Au cours de l’annĂ©e 2020, le marchĂ© a connu un ralentissement significatif. MalgrĂ© la baisse des ventes, l’optimisme est de mise alors que nous entrons dans une nouvelle Ăšre pour le secteur. Nous examinons comment les besoins des acheteurs auront changĂ©, comment le secteur doit s’adapter et ce que l’avenir rĂ©serve au marchĂ© dans l’ùre post-Covid Ă  Barcelone. L’état actuel du marchĂ© immobilier de Barcelone Le marchĂ© immobilier de Barcelone est l’un des plus prĂ©cieux d’Espagne. Selon le registre foncier espagnol, avant la pandĂ©mie, la province de Barcelone avait vu le nombre de transactions passer de 31 362 en 2014, lorsque les prix avaient atteint leur niveau le plus bas, Ă  43 318 en 2019, soit une hausse de 38 %. Le nombre de transactions de vente au cours de l’annĂ©e 2020 s’est toutefois effondrĂ© de plus de 21% par rapport Ă  2019 v Barcelone – ainsi que les stations balnĂ©aires espagnoles notamment sur la Costa del Sol et la Costa Blanca – est l’une des rĂ©gions espagnoles les plus dĂ©pendantes des acheteurs Ă©trangers. Les propriĂ©tĂ©s achetĂ©es par des Ă©trangers Ă  Barcelone ont chutĂ© de 9,45% en 2019 Ă  8,96% en 2020, beaucoup de ces acheteurs ayant rĂ©alisĂ© des ventes convenues avant les restrictions de mars dernier. Des zones telles que la vieille ville de Barcelone en particulier ont vu le nombre de transactions chuter de façon spectaculaire. Selon la Generalitat de Catalunya, les ventes ont chutĂ© de 46 % en glissement annuel au troisiĂšme trimestre de 2020, passant de 277 Ă  150 transactions, dans ce quartier trĂšs recherchĂ© par les acheteurs Ă©trangers. L’Eixample a connu une baisse moins marquĂ©e des transactions de vente, mais Francisco Nathurmal PDG de Bcn Advisors, estime que les ventes devraient continuer Ă  baisser jusqu’à ce que les restrictions de voyage soient levĂ©es. “Dans l’Eixample, les propriĂ©tĂ©s dont le prix est supĂ©rieur Ă  800 000 € attirent presque exclusivement des acheteurs internationaux. Les appartements rĂ©novĂ©s dans des immeubles classiques valant plus d’un million ne sont pas vraiment sur le radar des acheteurs locaux.” Les prix de l’immobilier dans la ville de Barcelone ont baissĂ© au cours de l’annĂ©e qui s’est achevĂ©e fin fĂ©vrier 2021, de 3 %, pour atteindre 3 983 € par mĂštre carrĂ©. L’histoire est diffĂ©rente dans la province de Barcelone, qui a vu les prix de l’immobilier augmenter de 1,7 % pour atteindre 2 723 € par mĂštre carrĂ©, trĂšs probablement en raison des citadins qui cherchent plus d’espace en dehors de la ville. Les prix de l’immobilier dans la ville de Barcelone sont 33 % plus Ă©levĂ©s qu’en fĂ©vrier 2014 et sont maintenant presque Ă  Ă©galitĂ© avec les prix du pic de 2008. Ce qui est Ă©vident, c’est que Barcelone, comme le reste de l’Espagne, est actuellement un marchĂ© d’acheteurs, prĂ©sentant des opportunitĂ©s claires pour les investisseurs. Les perspectives d’évolution des prix varient selon les sources – d’une baisse de 16 % selon le cabinet de conseil Forcadell Ă  une hausse de 1,8 % selon Standard & Poor. Une fois que les clients internationaux seront de retour, Nathurmal est optimiste et pense que le secteur reprendra vie assez rapidement. “AprĂšs une annĂ©e Ă  ne rien faire et Ă  ne pas voyager, de nombreux mĂ©nages ont rĂ©ussi Ă  faire des Ă©conomies. Avec des taux d’intĂ©rĂȘt aussi bas, cela n’a pas de sens de laisser des liquiditĂ©s dormir dans une banque.” Nouvelles tendances sur le marchĂ© de Barcelone Nathurmal s’attend Ă©galement Ă  ce qu’une fois la pandĂ©mie attĂ©nuĂ©e, la demande de logements Ă  Barcelone avec espace extĂ©rieur, de petits lotissements et de maisons continue d’augmenter. “Avant la pandĂ©mie, environ 20 % de l’intĂ©rĂȘt des acheteurs se portait sur des appartements avec terrasses ou penthouses. Ce chiffre est aujourd’hui passĂ© Ă  50 %. La demande de maisons et de villas a Ă©galement augmentĂ© de 10% Ă  20%. Un moment idĂ©al pour vendre une propriĂ©tĂ©â€œ. Les agences immobiliĂšres de Barcelone doivent Ă©galement adapter leurs activitĂ©s en raison de la pandĂ©mie. Avant COVID-19, Bcn Advisors organisait dĂ©jĂ  des visites Ă  distance, mais comme la plupart des acheteurs internationaux ne peuvent toujours pas se dĂ©placer, elles doivent trouver de nouveaux moyens de rĂ©pondre Ă  une grande partie de la demande refoulĂ©e des acheteurs en organisant des visites virtuelles, en rĂ©alisant des vidĂ©os de propriĂ©tĂ©s et en effectuant des appels vidĂ©o directement depuis la propriĂ©tĂ© souhaitĂ©e. L’immobilier Ă  Barcelone en 2021 Il est difficile de prĂ©voir comment le marchĂ© immobilier de Barcelone Ă©voluera en 2021, compte tenu de la lenteur du dĂ©ploiement du vaccin en Espagne et des restrictions en cours. La Banque d’Espagne a prĂ©vu que le marchĂ© immobilier national restera fragile Ă  court et moyen terme, mais que les investissements internationaux prendront de l’ampleur. “Notre prĂ©occupation au cours de l’annĂ©e 2020 Ă©tait que la crise sanitaire entame la demande immobiliĂšre, mais je pense que nous regarderons cette pĂ©riode avec du recul et verrons que la pandĂ©mie aura temporairement perturbĂ© la croissance du marchĂ© immobilier de Barcelone plutĂŽt que de la faire dĂ©railler”, conclut Nathurmal. TambiĂ©n puede interesarte BarcelonaMercado
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Abstract Index Outline Text Bibliography Notes References About the author Abstracts Les nĂ©gociants de Marseille sont Ă©troitement associĂ©s Ă  la croissance commerciale du port au xviiie siĂšcle. Ils se diffĂ©rencient des marchands ordinaires par la polyvalence de leurs activitĂ©s. Ce sont Ă  la fois des commerçants en gros, des armateurs, des assureurs et des banquiers, originaires ou non de Marseille. À cĂŽtĂ© de quelques trajectoires isolĂ©es figurent de puissantes dynasties comme celle des Roux. HĂ©ritiĂšre en 1728 de la puissante maison Bruny, la maison Roux reste active jusqu’en 1843, sous diffĂ©rentes raisons sociales et avec une grande cohĂ©sion familiale. La MĂ©diterranĂ©e demeure au cƓur de leurs affaires, mais les Îles françaises d’AmĂ©rique et l’espace europĂ©en composent Ă©galement les champs de leurs opĂ©rations. À l’instar des grandes maisons de nĂ©goce, celle des frĂšres Roux travaille en rĂ©seau. Leur correspondance entretenue avec des personnes de toute confiance montre les liens Ă©troits Ă©tablis avec les grandes places marchandes europĂ©ennes de Londres Ă  Amsterdam, en passant par Paris, Saint-Malo, Lyon mais surtout Cadix, qui a le monopole des relations de l’Espagne avec les empires amĂ©ricains. Aussi, Ă  cotĂ© de marchandises nationales, Ă  commencer par les draps de Languedoc destinĂ©s au marchĂ© levantin, les fruits et trĂ©sors des Indes », comme les piastres et la cochenille, sont au cƓur de spĂ©culations oĂč se croisent techniques commerciales et bancaires. Ils travaillent soit en compte propre, soit en association, soit encore en qualitĂ© de commissionnaires ou consignataires d’autres armateurs. The merchants of Marseille are closely associated with the commercial growth of the port in the 18th century. They differed from ordinary merchants in the versatility of their activities. They were at the same time wholesalers, shipowners, insurers and bankers, whether or not they came from Marseille. Alongside a few isolated trajectories are powerful dynasties such as the Roux dynasty. Heiress in 1728 to the powerful house of Bruny, the Roux house continued its activities until 1843, under different company names and with great family cohesion. The Mediterranean remains at the heart of their business, but the French Islands of America and the European area also make up the fields of their operations. Following the example of the major trading houses, the Roux brothers' company works as a network. Their correspondence with people they trust shows the close links they have established with the major European trading centres from London to Amsterdam, via Paris, Saint-Malo, Lyon and above all Cadiz, which has a monopoly on Spain's relations with the American empires. Also, alongside national merchandise, starting with Languedoc sheets destined for the Levantine market, the "fruits and treasures of the Indies", such as piastres and cochineal, are at the heart of speculation where commercial and banking techniques intersect. They work either on their own account, or in association, or as commission agents or consignees for other of page Full text 1 - BUTI, 2016. 1Port presque exclusivement mĂ©diterranĂ©en jusqu’à la fin du xviie siĂšcle, Marseille est devenue au siĂšcle suivant une mĂ©tropole largement internationale. L’élargissement des horizons commerciaux et l’ampleur des affaires qui lui sont associĂ©es rĂ©sultent de quelques initiatives isolĂ©es, comme celle de Gaspard Maurellet en direction des Antilles Ă  la fin du xviie siĂšcle, mais surtout d’entreprises conduites par des associations de marchands-bourgeois, marchands-grossistes ou nĂ©gociants, selon le terme qui s’impose Ă  Marseille au dĂ©but du xviiie siĂšcle pour qualifier l'aristocratie du commerce1. 2Souvent unis par des liens familiaux et partageant une mĂȘme culture ils sont, pour plus de la moitiĂ©, Ă©trangers Ă  la ville. Venus d’Europe du nord et du centre, du Languedoc, de Provence et du DauphinĂ© nombre d'entre eux restent liĂ©s Ă  des maisons extĂ©rieures Ă  la place. La diversitĂ© de ce groupe fortement hiĂ©rarchisĂ© est renforcĂ©e par l’appartenance religieuse les catholiques, comme les Roux, sont largement majoritaires, mais les rĂ©formĂ©s reprĂ©sentent un cinquiĂšme des effectifs du grand commerce, soit une proportion plus Ă©levĂ©e que celle observĂ©e dans l’ensemble de la population de Marseille. 2 - PUGET, 2018. 3 - BUTI, in COLLETTA dir., 2012, p. 156-170 ; BEAUREPAIRE, 1995, p. 263-288. 3Ces hommes d’affaires qui, Ă  l’image des Roux, rĂ©sident dĂ©sormais dans les nouveaux quartiers issus de l’agrandissement de la ville dĂ©cidĂ© Ă  la fin du xviie siĂšcle par le pouvoir central, conservent leurs comptoirs et des entrepĂŽts non loin du quai de la Vieille-ville ou quai du Port2. Ils sont membres de la Chambre de commerce et frĂ©quentent assidument la Loge situĂ©e au rez-de-chaussĂ©e de l’hĂŽtel de ville pavillon de Puget, vĂ©ritable cƓur Ă©conomique de la citĂ©, voire une autre loge, maçonnique celle-lĂ , Ă  savoir la loge Saint-Jean d’Écosse Ă  l’Orient de Marseille, qu’ignorent les membres de la maison Roux3. 4Saisissant, dans la recherche du profit, toutes les occasions offertes par la conjoncture guerre ou paix, abondance ou misĂšre ce groupe entrepreneurial Ă©troit 250 individus au dĂ©but du siĂšcle et prĂšs de 750 Ă  la fin, quand la ville avec son terroir compte environ 120 000 habitants se trouve, dans une large mesure, Ă  l'origine des impulsions dĂ©cisives qui donnent Ă  Marseille une stature mondiale. 4 - Fonds dĂ©posĂ© aux archives de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille-Provence dĂ©sorma ... 5Les papiers » de la maison Roux frĂšres, comme elle est souvent dĂ©signĂ©e, invitent Ă  replacer cette maison en son temps, dans le siĂšcle des nĂ©gociants » qu’ils ont contribuĂ© Ă  façonner4. Fig. 1 Jacques Savary, Le Parfait nĂ©gociant, Paris, 1675 frontispice © Gallica Les pionniers les frĂšres Bruny 6Comme d’autres maisons de nĂ©goce de la place, celle des Roux se situe dans le sillage de pionniers, en l’occurrence les frĂšres Bruny qui ont participĂ© Ă  la premiĂšre expĂ©dition en direction de la mer du Sud 1703-1706, fructueux voyages ayant contribuĂ© de façon dĂ©cisive Ă  la dilatation de l’espace commercial marseillais. 7Fils de Pierre Bruny, marchand Ă©tabli Ă  Marseille au milieu du xviie siĂšcle, Jean-Baptiste 1671-1723, associĂ© Ă  son frĂšre Raymond, succĂšde Ă  son pĂšre Ă  la fin du siĂšcle. La gestion de l’entreprise familiale que dĂ©voilent les grands-livres conservĂ©s dessine la gĂ©ographie et l’ampleur des affaires Ă  cĂŽtĂ© de la fabuleuse mer du Sud figurent le Levant familier et les grandes places europĂ©ennes Amsterdam, Londres, Cadix, Paris, Lyon, Hambourg. À la tĂȘte d’une exceptionnelle fortune, Jean-Baptiste Bruny s’éloigne du comptoir du nĂ©goce aprĂšs l’acquisition, en 1697, de la baronnie de la Tour d’Aygues et, deux ans plus tard, de la charge anoblissante de secrĂ©taire du Roi, pour devenir le chef d’une haute lignĂ©e de noblesse parlementaire. 8Son frĂšre Raymond 1672-1757, de retour Ă  Marseille aprĂšs un apprentissage dans les Échelles du Levant au Caire plus exactement, poursuit et amplifie les opĂ©rations de la sociĂ©tĂ© familiale. Il renforce les trafics en direction de la MĂ©diterranĂ©e ottomane puis s’engage vers de lointains espaces ocĂ©aniques, expĂ©diant des navires pour les Îles françaises d’AmĂ©rique Antilles et, associĂ© au Malouin Guillaume Éon, pour le PĂ©rou 1704-1713. Ayant rĂ©alisĂ© de rapides et beaux profits », il acquiert Ă  son tour, en 1713, une charge anoblissante de trĂ©sorier de France, puis, l’annĂ©e suivante, la terre et le chĂąteau d’Entrecasteaux qu’il fait Ă©riger en marquisat. RetirĂ© Ă  Aix jusqu’à la fin de ses jours, il demeure nĂ©anmoins attentif aux activitĂ©s de ses neveux qui ont pris la direction de la sociĂ©tĂ©. 5 - RAMBERT, t. IV. 1954, p. 510 et sq. 9Jean-Baptiste et Raymond Bruny eurent une descendance directe nombreuse et parfois liĂ©e au monde de la mer le premier Ă©tant le grand-pĂšre du Bailli de Suffren et le second celui du Chevalier d’Entrecasteaux. Toutefois, ils ne transmirent pas leurs sociĂ©tĂ©s Ă  leurs enfants, mais Ă  leurs neveux Jean-Baptiste-Ignace 1679-1752 et Pierre-HonorĂ© Roux 1695-1774 premiers nĂ©s de la dizaine d’enfants de leur sƓur Catherine Bruny et du marchand marseillais François Roux5. Les hĂ©ritiers la maison Roux 6 - Portrait anonyme de Pierre-HonorĂ© Roux PARIS, 1957, p. 168. 10DĂšs 1714 et jusqu’en 1728, Raymond Bruny s’associe Ă  Jean-Baptiste-Ignace, ĂągĂ© de 35 ans, sous la raison sociale Raymond Bruny et Cie. Le frĂšre cadet, Pierre-HonorĂ©, qui fait Ă©galement son apprentissage auprĂšs de l’oncle Raymond, est intĂ©ressĂ© Ă  l’affaire Ă  partir de 1723, Ă  l’ñge de 28 ans. En 1728, quand Raymond, marquis d’Entrecasteaux, cesse officiellement son activitĂ©, les neveux forment la sociĂ©tĂ© Jean-Baptiste, HonorĂ© Roux et Cie, dans laquelle leur oncle Raymond conserve toutefois, douze annĂ©es durant, un capital de plus de 500 000 livres. Les frĂšres Roux renouvellent Ă  quatre reprises leur association jusqu’en 1743, date Ă  laquelle Pierre-HonorĂ©6 prend seul la conduite de la maison, son frĂšre aĂźnĂ© s’étant retirĂ© dans sa bastide de Peypin, non loin d’Aix. 11En 1752, aprĂšs le dĂ©cĂšs de ce dernier, Pierre-HonorĂ© s’associe avec son fils aĂźnĂ©, ĂągĂ© de 17 ans seulement et prĂ©nommĂ©, comme son oncle et parrain, Jean-Baptiste-Ignace 1735-1800. Le fils, Jean-Baptiste-Ignace II, est dispensĂ© de fournir des fonds, mais la rĂ©partition des profits est Ă©tablie Ă  raison de 7/8e pour le pĂšre et 1/8e pour le fils. La sociĂ©tĂ© nouvelle, connue sous la raison sociale Pierre-HonorĂ© Roux, est plusieurs fois renouvelĂ©e jusqu’en 1757. À cette date elle prend le nom de Pierre-HonorĂ© Roux et fils, le pĂšre fournissant les trois quarts du fonds capital et le fils un quart. En 1762, Pierre-HonorĂ© se retire des affaires mais y demeure intĂ©ressĂ© jusqu’à sa mort, en 1774, Ă  l’ñge de 80 ans. Avant de quitter officiellement la direction de l’entreprise, il confie en 1762 la sociĂ©tĂ© Ă  trois de ses fils – Jean-Baptiste-Ignace II, Jean-François-de-Paule et François-Marie – rejoints, cinq ans plus tard, par un quatriĂšme, Thomas-Boniface, sous la raison sociale Roux frĂšres. 12SignĂ© pour cinq ans, le contrat prĂ©cise la rĂ©partition du fonds capital de 200 000 livres Jean-Baptiste-Ignace II 3/8e soit 75 000 livres, Jean-François de Paule et François-Marie 2/8e chacun et Thomas-Boniface 1/8e. En 1772, les quatre frĂšres forment une nouvelle sociĂ©tĂ© au mĂȘme capital mais rĂ©parti Ă  raison d’un quart chacun. Cette sociĂ©tĂ© est reconduite Ă  plusieurs reprises jusqu’en 1796 oĂč, Ă  la suite de la mort de Jean-François de Paule, les frĂšres survivants forment une nouvelle sociĂ©tĂ© au capital de 250 000 livres Ă  raison de 3/5e pour l’aĂźnĂ© et 1/5e pour les deux autres. Dissoute en 1800, Ă  la mort de Jean-Baptiste-Ignace II, la sociĂ©tĂ© est reprise par son fils Pierre-HonorĂ©-Marie, ĂągĂ© de 26 ans, et cesse son activitĂ© Ă  la mort de celui-ci en 1843. 7 - CARRIÈRE, 1973, p. 915-949. 13Les actes de renouvellement de cette association montrent la soliditĂ© des liens qui unissent les Bruny et les deux gĂ©nĂ©rations de Roux, dominĂ©es par Pierre-HonorĂ©, Jean-Baptiste-Ignace II et Pierre-HonorĂ©-Marie. Les droits de chacun des participants, en cas de liquidation de l’affaire, et la gestion des fonds laissĂ©s dans la sociĂ©tĂ© par les ascendants et les collatĂ©raux retirĂ©s de la vie active sont gĂ©rĂ©s avec autant d’attention que ceux des associĂ©s restant en activitĂ©. La cohĂ©sion familiale est un Ă©lĂ©ment majeur dans la rĂ©ussite des opĂ©rations, un marqueur fort du capitalisme familial, capitalisme fortement personnalisĂ© » qui caractĂ©rise le monde du nĂ©goce marseillais au xviiie siĂšcle7. Polyvalence des activitĂ©s 8 - ACCIMP, L. IX. 1304. Lettres de noblesse 1772. Relation sur la peste de Marseille 1720-1722. 14HĂ©ritiĂšre des Bruny, la maison Roux est fortement marquĂ©e par la personnalitĂ© de Pierre-HonorĂ©, Ă©chevin de Marseille de 1755 Ă  1756, dĂ©putĂ© du commerce de 1761 Ă  1766, anobli en 1772 par lettres attribuĂ©es pour le concours apportĂ© Ă  la municipalitĂ© lors de la peste de 1720 dont il a laissĂ© une relation et plus encore pour le soutien accordĂ© Ă  la couronne pendant la guerre de Sept Ans8. L’activitĂ© des Roux touche Ă  tous les secteurs commerciaux. Car nĂ©goce implique fortune, ampleur internationale et polyvalence des affaires. À cĂŽtĂ© d’un traditionnel commerce de marchandises – en gros essentiellement – les Roux se consacrent Ă  l’armement, Ă  l’assurance maritime et Ă  la banque. Arbitrages, commissions, escomptes et spĂ©culations sont au cƓur de leurs pratiques. 9 - Ce fractionnement est parfois diffĂ©rent. Ainsi est-il composĂ© de setzens seiziĂšmes en Catalogne ... 15Les Roux ont participĂ©, avec la prudence qui caractĂ©rise les grandes maisons de nĂ©goce, Ă  l’armement de prĂšs d’une centaine de navires dont ils Ă©taient totalement ou en partie propriĂ©taires, la propriĂ©tĂ© des bĂątiments de mer Ă©tant fractionnĂ©e en 24 parts ou quirats9. Cette activitĂ© attestĂ©e jusqu’au dĂ©but du xixe siĂšcle a surtout Ă©tĂ© forte durant une quinzaine d’annĂ©es, de 1740 Ă  la veille de la guerre de Sept Ans. L’intĂ©ressement Ă  l’armement connaĂźt ensuite un flĂ©chissement ponctuĂ© de lĂ©gers sursauts aprĂšs les conflits majeurs de la seconde moitiĂ© du xviiie siĂšcle, Ă  savoir la guerre de Sept Ans 1755-1763 et la guerre d’AmĂ©rique 1776-1783. Fig. 2 Graphique. Participation de la maison Roux Ă  l’armement de navires de commerce, d’aprĂšs ACCIMP, L. IX. 1071 Ă  1084. Dossiers de navires, 1740-1828 © G. Buti 16Presque tous les types de bĂątiments attachĂ©s Ă  la flotte de Marseille figurent dans cette activitĂ© tartane, barque, brigantin, corvette, chebek, mistic, goĂ©lette, pinque, polacre, senau, vaisseau, navire avec des tonnages variables, de 80 Ă  220 tonneaux, la moyenne se situant autour de 180 tonneaux Ă  l’instar des corvettes l’Hirondelle et la Colombe. Toutefois, ce sont les vaisseaux et les navires termes qui semblent alors interchangeables d’environ 200 tonneaux qui sont, avec les brigantins, les plus nombreux. Fig. 3 Vaisseau bĂątiment de commerce dit aussi parfois navire » au xviiie siĂšcle, Ă  trois mĂąts et voiles carrĂ©es, Ă  plusieurs ponts et batteries d’une portĂ©e de 250 Ă  350 tonneaux. On donne aussi le nom de vaisseau Ă  un bĂątiment armĂ© pour la guerre. D’aprĂšs BAUGEAN, Jean-JĂ©rĂŽme, Collection de toutes les espĂšces de bĂątiments de guerre et de bĂątiments marchands qui naviguent sur l’OcĂ©an et dans la MĂ©diterranĂ©e. Paris, vers 1810 vaisseau marchand, vent arriĂšre avec ses bonnettes dehors », p. 42 10 - BUTI, 2005, p. 7-38. 11 - BUTI, LO BASSO et RAVEUX dir., 2017 ; BUTI, JANIN-THIVOS et RAVEUX dir., 2013. 17Ces navires ne sont pas affectĂ©s Ă  des lignes spĂ©cifiques. Certes, alors que l’Hirondelle et la CĂ©rĂšs barque de 120 tonneaux sont uniquement expĂ©diĂ©es en MĂ©diterranĂ©e orientale, allant en droiture ou en caravane, la Colombe, qui pratique cette forme de cabotage dans l’espace arabo-musulman, est adressĂ©e ensuite aux Antilles, tandis que le PhocĂ©en vaisseau de 200 tonneaux, destinĂ© aux Îles françaises d’AmĂ©rique de 1745 Ă  1751, sert les Échelles du Levant jusqu’à sa vente en 175310. Des capitaines, voire des dynasties de marins comme les Icard et les Brunet, de La Ciotat, servent avec fidĂ©litĂ© la maison Roux et entretiennent avec celle-ci une rĂ©guliĂšre correspondance au fil des voyages maritimes, source d’information pour des prises de dĂ©cisions11. 18Les frĂšres Roux affrĂštent Ă©galement, en compte Ă  demi ou Ă  tiers, des navires de partenaires commerciaux comme l’EspĂ©rance, vaisseau des frĂšres Marc et Joseph Diant, ou le bateau le Ruby, le senau le Calby et le vaisseau Loyola appartenant Ă  Paulin Duboullay, de la Martinique. En pĂ©riode de conflit dĂ©clarĂ© ou proche de l’ĂȘtre, ils utilisent, comme le font les autres nĂ©gociants, des bĂątiments battant pavillons neutres hollandais jusqu’au milieu du xviiie siĂšcle, Napolitains, Savoyards » selon les conflits ou Nordiques ». Tel est le cas en 1755 du brick suĂ©dois la Jeanne Élisabeth, dans la mesure oĂč le pavillon couvre alors la marchandise » ce qui signifie qu’en cas de guerre la neutralitĂ© du bĂątiment interdit la saisie des marchandises appartenant Ă  un des États belligĂ©rants. La lĂ©gislation est modifiĂ©e Ă  la fin de la guerre de Sept Ans 1763 par l’Angleterre victorieuse et dominatrice des mers. 12 - ACCIMP, L. IX, 691. Martinique 1751-1781. Lettre de Joseph Diant, 18 mars 1778. 19En liaison avec leurs activitĂ©s d’armement, les Roux pratiquent l’assurance. Ils garantissent parfois tout ou partie des cargaisons et des navires appartenant Ă  des sociĂ©tĂ©s avec lesquelles ils sont ou non en relation. Ainsi, en 1751, ils assurent les trois quarts des marchandises chargĂ©es sur le vaisseau l’EspĂ©rance des frĂšres Diant, de la Martinique. Inversement, en 1774, ces derniers assurent une partie du chargement de cafĂ© confiĂ© au vaisseau le CondĂ©, dont les Roux sont consignataires. Les assurances maritimes, dont les montants des primes fluctuent selon la conjoncture, sont Ă©galement source de spĂ©culation en 1778, Ă  la veille de la participation de la France Ă  la guerre d’AmĂ©rique, alors qu’est envisagĂ©e une augmentation de 20% des taux d’assurance, les Roux suggĂšrent Ă  leurs correspondants de la Martinique une affaire en participation, avec d’autres partenaires de toute confiance, par la voie du pavillon neutre12. » 20S’attachant tout Ă  la fois Ă  l’armement et Ă  l’assurance, la maison Roux participe, selon diffĂ©rentes formules en compte propre, Ă  demi ou Ă  tiers, Ă  des opĂ©rations commerciales et Ă  des spĂ©culations aprĂšs avoir croisĂ© les informations afin d’écarter ou rĂ©duire l’incertitude. Ils agissent Ă©galement en qualitĂ© de consignataires d’autres armateurs ou nĂ©gociants, marseillais ou non, et de commissionnaires. La commission ou commerce d’économie » Montesquieu peut paraĂźtre modique mais son prĂ©lĂšvement, gĂ©nĂ©ralement de 2 % sur les opĂ©rations, rĂ©pĂ©tĂ© sur de nombreuses transactions aux montants parfois Ă©levĂ©s et sans grande prise de risque, s’avĂšre particuliĂšrement recherchĂ©e par les Roux. 13 - BUTI, 2008, p. 125-140. 14 - CARRIÈRE et BUTI, 1993, p. 109-128. 21Le commerce en gros, qui les distingue des marchands ou regrattiers, porte sur les denrĂ©es coloniales sucre, cafĂ©, indigo, mais Ă©galement sur certaines productions nationales, Ă  commencer par les draps de laine du Languedoc Ă  destination du Levant. Comme d’autres puissants nĂ©gociants marseillais, les Roux sont les intermĂ©diaires entre les manufacturiers languedociens et les marchands des Échelles. Ils suivent attentivement la conjoncture, se prĂ©occupent de la qualitĂ© des produits fabriquĂ©s et observent les changements de goĂ»ts des consommateurs que leur signalent leurs correspondants levantins13. La traite » des blĂ©s, si importante Ă  Marseille au xviiie siĂšcle, intĂ©resse peu les frĂšres Roux qui qualifient de risquable et alĂ©atoire » ce commerce Ă©tant donnĂ© les fortes fluctuations auxquelles est soumis ce produit agricole dans un marchĂ© difficile Ă  contrĂŽler car frĂ©quentĂ© par de nombreuses maisons plus modestes. Toutefois, ils ne manquent pas de prĂȘter attention Ă  ce produit dĂ©licat », s’ils entrevoient des perspectives de profit comme c’est le cas lors de la crise frumentaire qui frappe l’Andalousie en 1753. La sĂ©cheresse, ou l’absence de rosĂ©e du Seigneur » comme ils l’écrivent, a des incidences sur les rĂ©coltes et laisse percevoir de possibles profits pour qui parvient Ă  livrer, au plus vite, la prĂ©cieuse marchandise. Cependant ils se retirent du marchĂ© et cessent tout envoi dĂšs que l’offre, devenue trop importante, provoque une baisse des prix14. 15 - BUTI et TRICHAUD-BUTI, 2021. 16 - RÉBUFFAT et COURDURIÉ, 1966. 22La maison Roux est autrement plus intĂ©ressĂ©e par deux produits qui figurent parmi les TrĂ©sors et fruits des Indes » livrĂ©s Ă  Cadix par les flottes et les galions espagnols depuis le xvie siĂšcle, Ă  savoir l’argent et la cochenille mexicaine. La grana, produit tinctorial au pouvoir colorant trĂšs Ă©levĂ©, est recherchĂ©e pour les productions de luxe cramoisi, Ă©carlate et les piastres sont indispensables au commerce du Levant et au-delĂ  pour de plus lointains horizons asiatiques15. Seules les puissantes maisons de nĂ©goce, comme les Roux, Rabaud, Solier, Audibert, Seimandy, Samathan, Dolier ou Sollicoffre, soit une mince pellicule parmi les acteurs du monde Ă©conomique de la place, agissent sur ces marchĂ©s en mettant en Ɠuvre des techniques commerciales qui voisinent avec celles de la banque. Les connaissances acquises en matiĂšre de mĂ©taux prĂ©cieux et de monnaies engagent les frĂšres Roux, surtout Ă  partir de la direction de la maison par Pierre-HonorĂ©, dans des opĂ©rations fructueuses sur les piastres espagnoles et les thalers autrichiens16. Il est vrai que les termes de nĂ©gociant et de banquier sont alors confondus dans la mesure oĂč, comme l’affirment les auteurs de dictionnaires du xviiie siĂšcle, le banquier est celui qui fait commerce d’argent ». Des navires sont spĂ©cialement adressĂ©s Ă  Cadix depuis Marseille pour charger, parmi d’autres, ces produits amĂ©ricains. Toutefois, des bĂątiments venus du Ponant, voire de l’Europe du Nord, prennent ces marchandises Ă  l’occasion d’une escale dans le port andalou, comme le fait en 1755 la Jeanne Élisabeth qui compte ces produits de haute valeur dans sa cargaison en partie adressĂ©e aux frĂšres Roux et par eux Ă  de plus lointains correspondants comme le Genevois Marc Lefort. Espaces et rĂ©seaux 23 Parfaits nĂ©gociants » les Roux le sont qui touchent Ă  tout », dans un champ d’action qui relĂšve du terrestre, du maritime, du colonial et de l’international. 17 - RAMBERT, 1959. 18 - BUTI, 2007, p. 162-178. Parmi les dossiers d’armement, seule la polacre la Providence est armĂ©e e ... 24Traditionnel territoire commercial des nĂ©gociants marseillais, la MĂ©diterranĂ©e demeure au cƓur de leurs activitĂ©s, mais les Îles françaises d’AmĂ©rique constituent trĂšs tĂŽt, en suivant le chemin ouvert par les Bruny, l’autre espace majeur Martinique, Saint-Domingue17. En revanche, les horizons asiatiques Indes orientales et Chine, qui retiennent dans la seconde moitiĂ© du xviiie siĂšcle l’intĂ©rĂȘt de grandes maisons de la place comme les Rabaud et les Solier, sont marginaux dans leurs opĂ©rations commerciales. Comme est absente leur participation Ă  la traite nĂ©griĂšre, qui connaĂźt un vif essor Ă  Marseille Ă  la fin du xviiie siĂšcle, et exceptionnel leur intĂ©rĂȘt pour l’armement corsaire18. TournĂ©s vers les horizons maritimes les frĂšres Roux demeurent Ă©galement fortement enracinĂ©s dans la terre de France. Le Royaume, Ă  commencer par le Languedoc – fournisseur des draps, indispensable soutien du commerce levantin – et l’Europe continentale ne sont pas nĂ©gligĂ©s. 19 - ACCIMP, L. IX. Fonds Roux 410 1753-1761. Montpellier. Lettres d’Étienne et Daniel Laurens et Ci ... 25À l’instar des grandes maisons de nĂ©goce, celle des frĂšres Roux travaille en rĂ©seau en prenant appui sur des personnes de toute confiance ou multi-recommandĂ©es, en mobilisant une parentĂ© plus ou moins large en sachant cependant, comme l’écriture de leur correspondante Ă©tablie Ă  la Martinique au xviiie siĂšcle, que les liaisons du sang et du nom ne sont pas toujours les liaisons d’affaires. » Ces rĂ©seaux permettent de briser l’isolement, de nouer des liens, d’organiser un espace marchand et de rĂ©gler au mieux des affaires administratives en cours comme le montrent les lettres Ă©changĂ©es par Pierre-HonorĂ© Roux et fils avec le nĂ©gociant Daniel Laurens, de Montpellier, chargĂ© de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des premiers Ă  la suite du naufrage de la Jeanne Élisabeth en 175519. 20 - ACCIMP, L. IX. Fonds Roux. Correspondance passive. La distribution des correspondances en fonctio ... 26Une Ă©tude serrĂ©e de la correspondance passive de la maison Roux, la plus belle collection d’archives commerciales connues pour le xviiie siĂšcle plus de 75 000 lettres reçues entre 1728 et 1792, permet de pointer les maillons forts du rĂ©seau de cette sociĂ©tĂ© familiale20. Fig. 4 Carte de localisation des correspondants de la maison Roux de Marseille au xviiie siĂšcle © G. Buti/M. Courties 21 - ZYLBERBERG, 2001. 22 - Pour une analyse minutieuse de la correspondance entretenue entre la maison Verduc, Vincent, de C ... 27Le royaume, qui regroupe plus de la moitiĂ© des correspondants, prĂ©sente quatre pĂŽles essentiels le Languedoc drapier dominĂ© par Carcassonne, Paris, Lyon et Saint-Malo, oĂč se mĂȘlent montages d’opĂ©rations commerciales, diffusion d’informations, assurances et rĂšglements bancaires. Hors du royaume la toile de la correspondance couvre la MĂ©diterranĂ©e et les portes de l’Atlantique avec Cadix, l’antichambre des empires amĂ©ricains et de leurs fabuleux trĂ©sors. Les relations Ă©tablies avec des correspondants installĂ©s dans le port andalou favorisent le glissement vers d’autres espaces, l’introduction dans d’autres cercles et le renforcement de territoires commerciaux. En 1771, Ă  l’occasion d’une opĂ©ration portant sur la cochenille, les Roux de Marseille, en contact avec la maison Behic, Tanevot et Cie, de Cadix, entrent en relation avec les Behic de SĂ©ville, de Bayonne et de Rouen. La connexion avec d’autres constellations familiales et spatiales est plus encore associĂ©e au marchĂ© des mĂ©taux prĂ©cieux Jacques et BarthĂ©lemy Le Couteulx de Cadix ouvrent aux Roux les portes de la maison Ustariz de Cadix et celles des Le Couteulx de Rouen et de Paris21. Les liens avec la maison Jamets, Verduc, Vincent, installĂ©e Ă©galement Ă  Cadix, conduisent les Roux Ă  greffer » un temps leur maison sur celle des Verduc, de Bretagne et de Normandie, et de Sellon de Lyon22. 23 - ACCIMP, L. IX. 1308. 1761-1776. BibliothĂšque de Jean-Baptiste-Ignace Roux et de l’abbĂ© Roux. Voir ... 28La dynastie Roux a donc prospĂ©rĂ© pendant 115 ans – et prĂšs de deux siĂšcles en y associant les Bruny – et traversĂ©, sans obstacle majeur, les crises commerciales, les guerres et les troubles de la RĂ©volution et de l’Empire. Les raisons qui expliquent la rĂ©ussite – en rien isolĂ©e sur la place au xviiie siĂšcle – de l’une des premiĂšres maisons de commerce de Marseille sont multiples Ă©tudes dans les meilleurs collĂšges de la citĂ©, apprentissage sur le tas, probitĂ©, choix judicieux des associĂ©s, solides rĂ©seaux de correspondants, partenaires de toute confiance », finesse d’analyse de l’information puisĂ©e Ă  de multiples sources, prise mesurĂ©e de risque, absence de sentiment dans les affaires et culture d’hommes des LumiĂšres dont tĂ©moigne, par exemple, la bibliothĂšque de Jean-Baptiste Ignace23. Au vrai ce portrait de groupe rĂ©unit les diffĂ©rentes facettes du parfait nĂ©gociant » dressĂ© par Jacques Savary. 24 - CARRIÈRE, 1990, p. 73. 29Suivre la maison Roux frĂšres conduit, dans une large mesure, Ă  retrouver les temps forts et les composantes du nĂ©goce de Marseille au xviiie siĂšcle. Toutefois, ces figures ne sont ni uniques, ni exemplaires, comme le montrent certaines trajectoires individuelles, vĂ©ritables mĂ©tĂ©ores dans le cycle de prospĂ©ritĂ© que connaĂźt alors le port mondial. Tel est le cas de Georges Roux, dit de Corse, en rien apparentĂ© Ă  la maison Roux frĂšres. Celui-ci a commencĂ© sa carriĂšre comme capitaine Ă  La Ciotat avant de gagner Marseille, d’y devenir au milieu du xviiie siĂšcle le plus puissant armateur de la place et d’accĂ©der Ă  deux reprises Ă  l’échevinat, mais n’a jamais Ă©tĂ© admis parmi les nĂ©gociants. Car ĂȘtre acceptĂ© dans leur cercle Ă©troit signifie ĂȘtre issu d’une certaine tradition marchande et faire preuve d’une polyvalence affirmĂ©e d’activitĂ©s. Georges Roux, qui a ignorĂ© la banque et l’assurance, est un homme de mer et il le restera capitaine de vaisseau, armateur, trĂšs grand armateur, oui. "Prince des nĂ©gociants", non »24. Cette spĂ©cialisation semble pourtant esquisser les temps nouveaux. 25 - Terme du faire-part de dĂ©cĂšs de Pierre-HonorĂ©-Marie, 2 fĂ©vrier 1843. ACCIMP, L. IX., 1298. 1843. ... 26 - AMÉRICI et DAUMALIN, 2010. 30En effet, parmi la polyvalence des activitĂ©s de la maison Roux frĂšres, on observe au fil de la seconde moitiĂ© du xviiie siĂšcle une orientation affirmĂ©e pour les affaires de banque » et un progressif dĂ©tachement de la marchandise comme de l’armement. Cette Ă©volution se prĂ©cise au siĂšcle suivant. Si la sociĂ©tĂ© conserve le patronyme dans sa raison sociale, jusqu’à sa dissolution en 1843 Ă  la suite du dĂ©cĂšs du Chevalier Pierre-HonorĂ©-Marie, officier de la lĂ©gion d’honneur, ancien dĂ©putĂ© », elle ne recouvre plus exactement la mĂȘme rĂ©alitĂ© Ă©conomique qu’au siĂšcle des LumiĂšres25. Au xixe siĂšcle, le nĂ©gociant cĂšde la place Ă  des spĂ©cialistes26. La polyvalence de son travail n’est plus de mise, mĂȘme si la rupture n’est ni totale, ni brutale, comme le rappellent les liens entretenus, jusqu’à l’aube du xxe siĂšcle, entre l’armement et le nĂ©goce. Top of page Bibliography Archives chambre de commerce et d’industrie de Marseille-Provence ACCIMP, L. IX., 1298. 1843. Terme du faire-part de dĂ©cĂšs de Pierre-HonorĂ©-Marie, 2 fĂ©vrier 1843. Lettre de faire-part accompagnĂ©e de deux registres de condolĂ©ances. ACCIMP, L. IX. Fonds Roux 1081. Armement. ACCIMP, L. IX. Fonds Roux 410 1753-1761. Montpellier. Lettres d’Étienne et Daniel Laurens et Cie. ACCIMP, L. IX. Fonds Roux. Correspondance passive. ACCIMP, L. IX, 691. Martinique 1751-1781. ACCIMP, L. IX. 1071 Ă  1084. Dossiers de navires 1740-1828. ACCIMP, L. IX. 1304. Lettres de noblesse 1772. Relation sur la peste de Marseille 1720-1722. Bibliographie AMÉRICI, Laurence et DAUMALIN, Xavier. Les dynasties marseillaises, de la RĂ©volution Ă  nos jours. Paris, Perrin, 2010. 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Paris, publications Sorbonne, 2001. Top of page Notes 1 - BUTI, 2016. 2 - PUGET, 2018. 3 - BUTI, in COLLETTA dir., 2012, p. 156-170 ; BEAUREPAIRE, 1995, p. 263-288. 4 - Fonds dĂ©posĂ© aux archives de la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille-Provence dĂ©sormais ACCIMP, L. IX. 5 - RAMBERT, t. IV. 1954, p. 510 et sq. 6 - Portrait anonyme de Pierre-HonorĂ© Roux PARIS, 1957, p. 168. 7 - CARRIÈRE, 1973, p. 915-949. 8 - ACCIMP, L. IX. 1304. Lettres de noblesse 1772. Relation sur la peste de Marseille 1720-1722. 9 - Ce fractionnement est parfois diffĂ©rent. Ainsi est-il composĂ© de setzens seiziĂšmes en Catalogne voir VILAR, 1962, p. 188-189 comme en SuĂšde. La Jeanne Élisabeth appartient ainsi pour les 8/16e au marchand Niclas Hasselgren, pour 3/16e Ă  Johan Georg Yhlen, les 5/16e restants reviennent au commandant Andres Knape Hanson. JAOUEN dir. 2017, p. 41-88. 10 - BUTI, 2005, p. 7-38. 11 - BUTI, LO BASSO et RAVEUX dir., 2017 ; BUTI, JANIN-THIVOS et RAVEUX dir., 2013. 12 - ACCIMP, L. IX, 691. Martinique 1751-1781. Lettre de Joseph Diant, 18 mars 1778. 13 - BUTI, 2008, p. 125-140. 14 - CARRIÈRE et BUTI, 1993, p. 109-128. 15 - BUTI et TRICHAUD-BUTI, 2021. 16 - RÉBUFFAT et COURDURIÉ, 1966. 17 - RAMBERT, 1959. 18 - BUTI, 2007, p. 162-178. Parmi les dossiers d’armement, seule la polacre la Providence est armĂ©e en course en 1757 avec une participation d’une seule action ou trentiĂšme soit 2 500 livres. ACCIMP, L. IX. Fonds Roux 1081. Armement. 19 - ACCIMP, L. IX. Fonds Roux 410 1753-1761. Montpellier. Lettres d’Étienne et Daniel Laurens et Cie. 20 - ACCIMP, L. IX. Fonds Roux. Correspondance passive. La distribution des correspondances en fonction des liasses de lettres et non du seul nombre de lettres reçues ne saurait donner une image fidĂšle de l’importance des liens nouĂ©s avec les diffĂ©rentes places, dans la mesure oĂč une mince liasse compte » ici autant qu’une liasse Ă©paisse. Cependant, ce choix qui a tendance Ă  rĂ©duire la part des grandes places a le mĂ©rite de ne pas Ă©craser les modestes localitĂ©s. Au reste, une ventilation rĂ©alisĂ©e cette fois en fonction du nombre de lettres reçues de la pĂ©ninsule ibĂ©rique conduit Ă  des rĂ©sultats semblables Ă  ceux prĂ©sentĂ©s ici avec un rĂŽle plus grand encore de Cadix. 21 - ZYLBERBERG, 2001. 22 - Pour une analyse minutieuse de la correspondance entretenue entre la maison Verduc, Vincent, de Cadix, et les Roux, de Marseille 859 lettres reçues par cette derniĂšre, on consultera LUPO, 2007, p. 109-122. 23 - ACCIMP, L. IX. 1308. 1761-1776. BibliothĂšque de Jean-Baptiste-Ignace Roux et de l’abbĂ© Roux. Voir Ă©galement ANGIOLINI et ROCHE dir., 1995. 24 - CARRIÈRE, 1990, p. 73. 25 - Terme du faire-part de dĂ©cĂšs de Pierre-HonorĂ©-Marie, 2 fĂ©vrier 1843. ACCIMP, L. IX., 1298. 1843. Lettre de faire-part accompagnĂ©e de deux registres de condolĂ©ances. 26 - AMÉRICI et DAUMALIN, of page List of illustrations Title Fig. 1 Caption Jacques Savary, Le Parfait nĂ©gociant, Paris, 1675 frontispice Credits © Gallica URL File image/jpeg, 804k Title Fig. 2 Caption Graphique. Participation de la maison Roux Ă  l’armement de navires de commerce, d’aprĂšs ACCIMP, L. IX. 1071 Ă  1084. Dossiers de navires, 1740-1828 Credits © G. Buti URL File image/jpeg, 55k Title Fig. 3 Credits Vaisseau bĂątiment de commerce dit aussi parfois navire » au xviiie siĂšcle, Ă  trois mĂąts et voiles carrĂ©es, Ă  plusieurs ponts et batteries d’une portĂ©e de 250 Ă  350 tonneaux. On donne aussi le nom de vaisseau Ă  un bĂątiment armĂ© pour la guerre. D’aprĂšs BAUGEAN, Jean-JĂ©rĂŽme, Collection de toutes les espĂšces de bĂątiments de guerre et de bĂątiments marchands qui naviguent sur l’OcĂ©an et dans la MĂ©diterranĂ©e. Paris, vers 1810 vaisseau marchand, vent arriĂšre avec ses bonnettes dehors », p. 42 URL File image/jpeg, 710k Title Fig. 4 Caption Carte de localisation des correspondants de la maison Roux de Marseille au xviiie siĂšcle Credits © G. Buti/M. Courties URL File image/jpeg, 198k Top of page References Electronic reference Gilbert Buti, “Une maison de nĂ©goce Ă  Marseille au xviiie siĂšcle les Roux frĂšres”, Patrimoines du Sud [Online], 13 2021, Online since 01 March 2021, connection on 23 August 2022. URL DOI of page About the author Gilbert ButiProfesseur Ă©mĂ©rite d’histoire, universitĂ© d’Aix Marseille, CNRS, TELEMMe, Aix-en-ProvenceTop of page Lepatio (les prononciations et sont possibles [1], [2]) est un archĂ©type d'espace intĂ©rieur Ă  ciel ouvert, de plan carrĂ©, au centre d'une habitation, ayant un rĂŽle fonctionnel et, principalement, de reprĂ©sentation.Le patio est en gĂ©nĂ©ral bordĂ© d'une galerie ouverte de circulation. Son usage privĂ© le distingue de la cour, lieu de passage semi-public servant de transition avec la rue.
Majorque, est l’une des Ăźles les plus pittoresques d’Espagne, pour visiter le Camp Roig 31 » une vaste maison Ă  l’architecture Ă©tonnante et Ă  l’histoire unique. La rĂ©sidence a Ă©tĂ© construite, il y a plus de cent ans, mais a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© de maniĂšre impeccable tout rĂ©cemment par Durietz Design & Development. Appartement Avenida Del Oeste – Balzar Arquitectos – IMAGES par David Zarzoso L’espace gĂ©nĂ©reux de 640 mĂštres carrĂ©s est rĂ©parti sur trois niveaux, avec jusqu’à huit chambres et une cour de 400 mĂštres carrĂ©s donnant sur les pics jumeaux d’AlarĂł et les environs. AlarĂł est une ville majorquine pittoresque situĂ©e sur les contreforts des montagnes de Tramuntana, qui a Ă©tĂ© classĂ©e au patrimoine mondial de l’UNESCO il y a dix ans. Josephine et Christoffer Du Rietz sont le couple d’architectes et de concepteurs numĂ©riques Ă  l’origine du studio basĂ© Ă  Majorque. À propos du projet, ils expliquent Il a Ă©tĂ© construit Ă  l’origine comme une maison de transition pour les cultures et la viande d’une grande possession Ă  l’extĂ©rieur d’AlarĂł. Depuis, elle a fait office d’usine de chaussures, de bureau et de rĂ©sidence modeste pour plusieurs familles, dont le maire d’AlarĂł, de nombreuses parties de la maison Ă©tant inutilisĂ©es et avec une seule salle de bain. » Appartement Avenida Del Oeste – Balzar Arquitectos – IMAGES par David Zarzoso La maison d’hĂŽtes prĂ©sente de nombreux dĂ©tails architecturaux magnifiques, comme le riche contraste des textures des matĂ©riaux, les meubles sur mesure, les cheminĂ©es en pierre et la cuisine chaleureuse et contemporaine, mais son Ă©lĂ©ment le plus marquant est la grande terrasse couverte avec des arches qui s’ouvrent sur l’arriĂšre-cour privĂ©e. Cet espace est complĂ©tĂ© par une piscine moderne, un jardin luxuriant, une cuisine extĂ©rieure et beaucoup d’espace Ă  revendre. La maison s’inscrit parfaitement dans un thĂšme d’inspiration art dĂ©co attĂ©nuĂ©, mĂȘlĂ© au fort hĂ©ritage majorquinLes architectes Appartement Avenida Del Oeste – Balzar Arquitectos – IMAGES par David Zarzoso De nombreuses piĂšces de la maison ont Ă©galement Ă©tĂ© fabriquĂ©es sur mesure par le couple, notamment une table Ă  manger en noyer associĂ©e Ă  des chaises JosĂ©phine » en noyer massif et en coton, ainsi que des luminaires et des meubles, notamment les tables de chevet en marbre, le bureau et les Ă©tagĂšres murales du bureau. Du petit-dĂ©jeuner au soleil aux dĂźners paresseux en plein air, le Camp Roig 31 » est vraiment la dĂ©finition d’un lieu de vacances de rĂȘve, comme en tĂ©moignent les images ci-dessous prises par le photographe d’architecture Piet-Albert Goethals. Information sur le projet Architecte Durietz DesignPROJET Camp Roig 31IMAGES Piet-Albert GoethalsVille MajorquePays EspagneSuperficie 640 m2
. 0 418 141 181 401 231 118 349

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